Des méthodes de surveillance affinées

Article paru dans Bati Isolation n°33 – Octobre 2017

DOSSIER
SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Prévention intrusion / malveillance / 22/02/2018

Même en fonctionnant en flux tendu, un chantier de bâtiments nécessite de disposer d’un peu de stock. Le renfort des barrières physiques, la limitation des points d’entrée, la présence de gardiens… ont permis de contenir le problème, sans pour autant l’éliminer. Pour aller plus loin, les entreprises comptent sur des caméras de vidéo-surveillance devenues très précises et reliées à un centre de contrôle, mais aussi sur les systèmes de détection de mouvement et sur ceux de chocs au niveau des clôtures. Des équipements, dont le coût a beaucoup baissé ces dernières années. Ainsi, en cas d'intrusion nocturne, les alarmes se déclenchent, les lieux s'éclairent, la police est sur place dans un délai, qui peut être très bref. Pour que ces équipements soient véritablement efficaces, il faut que les chantiers soient organisés en conséquence : accès, clôtures, stockage des matériaux, parking… Et ils doivent aussi être structurés de façon à décourager les pilleurs. De plus en plus souvent, les chantiers reçoivent, en phase de démarrage, la visite d’équipes de police ou de gendarmerie, ce qui leur permet de visualiser les lieux dans leur globalité, d’être avertis, à l’occasion de livraisons de matériaux, de produits ou de systèmes, susceptibles d’être dérobés. Des rondes renforcées peuvent alors être effectuées.

matériel équipé d’un système antivol
Certains matériels sont équipés d’un système antivol, qui les rendent inutilisable lorsque celui qui veut l’utiliser ne dispose pas d’une clé spécifique [©Gérard Guérit]

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