Vols sur chantiers : savoir développer des stratégies

Article paru dans Bati Isolation n°33 – Octobre 2017

Vols sur chantiers : savoir développer des stratégies
DOSSIER
SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Prévention intrusion / malveillance / 22/02/2018

On estime qu’en France, le coût des vols sur chantier dépasse, par an, le milliard d’euros. Malgré les clôtures et les moyens de surveillance, le phénomène, sans doute exacerbé par des années de crise économique et le développement du travail illégal, reste une réalité.

Au hit-parade des vols sur chantier, il y a, bien sûr, les métaux, mais aussi tous les matériaux et les produits aisément utilisables et/ou faciles à revendre : carrelages, plaques de plâtre, isolants. Ainsi que la plupart des équipements utilisés par les entreprises de second œuvre : équipements sanitaires, robinetteries, systèmes de chauffage, de ventilation, de climatisation, revêtements de sol, peintures, enduits… Toutes les entreprises de second œuvre et les équipementiers sont concernés par ce fléau. Pour le combattre, les recettes sont multiples, des plus classiques, comme le renforcement des protections physiques et l’emploi d’équipes de vigiles, aux systèmes plus complexes de télésurveillance et d’alerte, qui connaissent, grâce aux moyens informatiques et à la banalisation des smartphones, un développement spectaculaire.

Quatre département surexposé au vol

Parallèlement, et c’est peut être là l’évolution la plus importante : les entreprises, comme les fabricants et les transporteurs, fonctionnent de plus en plus en flux tendu, le meilleur moyen de limiter les stocks sur les chantiers. Il reste que ce type d’organisations s’applique d’abord aux grands chantiers. C’est plus difficile pour les petites entreprises et les artisans, qui doivent à la fois gérer les vols sur chantier, dans leur dépôts, voire dans leurs véhicules.

PARTAGEZ :