Le travail de nuit : définition

DOSSIER
ORGANISATION DE LA PREVENTION || AT / MP - Pénibilité / 02/09/2021

Le travail de nuit est dit à horaires atypiques.
En effet, un travail de nuit ne correspond pas au temps de travail standard, à savoir 5 jours réguliers par semaine du lundi au vendredi, horaires compris entre 5 et 23 heures, avec 2 jours de repos hebdomadaires.

Pour la législation française (article L3122-2 du Code du travail) « tout travail effectué au cours d'une période d'au moins neuf heures consécutives comprenant l'intervalle entre minuit et 5 heures est considéré comme du travail de nuit. La période de travail de nuit commence au plus tôt à 21 heures et s'achève au plus tard à 7 heures ». Ces définitions peuvent être modifiées dans certaines limites par convention collective ou accord étendu. Ce cadre réglementaire strict est modulé par de nombreuses dérogations, selon les secteurs et les métiers concernés. 

Conduite de amion de nuit

Selon l’INRS, les horaires de travail atypiques (travail de nuit et le week-end) concernerait près de 19% de la population de travailleurs en France. Un chiffre qui ne cesserait d’augmenter depuis 1990.
Le travail de nuit est surtout répandu dans le tertiaire, principalement dans la fonction publique et dans les services. On retrouve dans le travail de nuit principalement des conducteurs de véhicules, policiers et militaires, infirmières, aides-soignantes et ouvriers qualifiés en 3x8.

Les salariés qui travaillent la nuit ont une rémunération plus élevée que leurs collègues de jour mais des conditions de travail nettement plus difficiles. Ils sont ainsi soumis à des facteurs de pénibilité physique plus nombreux, une pression temporelle plus forte, des tensions avec leurs collègues ou le public plus fréquentes.

PARTAGEZ :