10 conseils pour mettre en œuvre une stratégie de sûreté de l’entreprise

En baisse quantitative, avec de fortes disparités géographiques

1.  Définir des objectifs de sûreté clairs et réalistes sur la base d’un diagnostic partagé par les personnes ayant à en connaître.
   
2.  Définir le cadre juridique (les normes), la déontologie (la pratique professionnelle), l’éthique (les valeurs) au sein desquels s’inscrit la politique de sûreté.
   
3.  Recruter un responsable de la sûreté et (éventuellement) une équipe en harmonie avec ces normes. Pour les entreprises de petite taille, nommer et former un référent sûreté par ailleurs en charge du domaine HSE.
   
4.  Décloisonner la politique de sûreté afin d’éviter les « tuyaux d’orgue » et afin de croiser les dispositifs de protection des personnes, de protection de l’information, de protection des installations.
   
5.  Inclure cette politique de sûreté dans la politique globale de management des risques et obtenir l’engagement d’un décideur exécutif garant du partage d’ensemble.
   
6.  Travailler conjointement sur les volets organisation–hommes–techniques et formaliser les procédures de sûreté.
   
7. 7. Sensibiliser et former l’ensemble des collaborateurs à la sûreté appliquée à la vie quotidienne dans l’entreprise et dispenser des formations spécifiques pour les voyageurs d’affaires et les expatriés.
   
8.  Évaluer régulièrement les menaces, en faisant appel, si besoin aux services spécialisés de l’État (DCRI, DGSE).
   
9.  Imposer au service de sûreté une reddition de comptes régulière ainsi que le suivi d’un tableau de bord renseignant les indicateurs correspondant aux objectifs du plan d’action.
   
10.  En utilisant les retours d’expériences préparer et expérimenter un plan de gestion des situations de crise.

Article extrait de la revue Préventique n°121 janvier/février 2012

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