Limiter le risque chimique

Article paru dans BETON(S) n°74 – Janvier 2018

DOSSIER
AMENAGEMENT DES ESPACES DE TRAVAIL || Aménagement des espaces / 02/03/2018

Du fait de l’automatisation des postes, le personnel est assez peu exposé au risque chimique. Les ciments arrivent par camions et sont entreposés dans les silos sans intervention manuelle. Il en est de même ensuite au niveau des mélangeurs et de la mise en sacs. Parexlanko a aussi éliminé de longue date les composants à base de silice, tous les produits et composants toxiques, et limité ceux classés CMR (cancérigènes, mutagènes…).

Néanmoins, quelques opérations spécifiques nécessitent des manipulations, notamment pour la fabrication de produits spéciaux. Les matières premières utilisées peuvent être irritantes, le contact direct doit donc être évité. Des formations sont dispensées à ce sujet, dont l’interprétation des pictogrammes. En fonction du risque, des protections collectives sont mises en place, telles les aspirations. Au final, les opérateurs sont équipés de masques, de gants et de protections oculaires. Ces protections individuelles sont à considérer comme un dernier recours, lorsque l’automatisation est vraiment trop complexe à mettre en œuvre. De plus, le personnel reçoit des vêtements de travail sous forme d’une dotation. Ces vêtements sont gérés et nettoyés par l’entreprise, ils restent dans l’enceinte de l’unité de production. Il n’y a donc aucune “exportation” possible d’éventuelles substances.

unités de production
Lorsqu’un risque d’émissions de poussières est constaté, des protections collectives sont mises en place, dont une unité d’aspiration. [©Parexlanko]

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