Gérer les circulations internes

Article paru dans BETON(S) n°74 – Janvier 2018

DOSSIER
AMENAGEMENT DES ESPACES DE TRAVAIL || Aménagement des espaces / 02/03/2018

Afin d’éviter au maximum les co-activités, Parexlanko privilégie la séparation totale des flux camions/piétons/engins de manutention. Les croisements sont limités, les signalétiques, horizontales et verticales, balisent en permanence les différentes zones et cheminements.
Les chauffeurs affrétés par Parexlanko reçoivent une communication des règles de sécurité en vigueur sur le site. Les chauffeurs extérieurs sont “briefés” à leur arrivée : port obligatoire de chaussures de sécurité, gilet haute visibilité, interdiction de fumer, respect des règles de circulation et des emplacements, obligation de rester près du camion pendant le chargement, obligation pour le chauffeur de maintenir une distance minimale de 3 m avec les chariots élévateurs… « Nous avons développé des mesures spécifiques, après avoir constaté plusieurs accidents récurrents affectant les chauffeurs, ajoute Frédéric Le Ribler. Des plaies à la tête ont eu lieu lorsqu’ils débâchaient, les ridelles leur tombant parfois dessus. Pour éviter cela, nous leur fournissons une pince, qui leur permet de crocheter la ridelle depuis le sol. Nous leur interdisons de monter sur la plate-forme de chargement, sauf exception. En effet, la hauteur limitée donne une sensation de sécurité, mais des chutes d’une hauteur de 1,50 m peuvent être graves, nous avons eu des cas de fractures. »
De plus, les chariots élévateurs sont tous équipés de feux et de “bip” de recul. Ils disposent aussi d’un “Blue Stop”, qui permet aux piétons de visualiser le chariot dans les lieux sombres, avant qu’il n’arrive réellement à leur hauteur. Les chariots sont prioritaires sur les piétons. Car, d’une part, le piéton voit mieux le chariot que l’inverse. D’autre part, il faut que le piéton ait toujours conscience qu’il se déplace sur une aire de chargement.

PARTAGEZ :