Rencontres Santé au travail 2024 : Christelle Akkaoui met l'accent sur la prévention

ORGANISATION DE LA PREVENTION || Etat des lieux et prospective SST
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22/03/2024

Christelle Akkaoui, sous-directrice des conditions de travail au Ministère du travail, apportera son expertise à la table ronde intitulée « Comment enfin prendre le virage de la prévention ? » lors des Rencontres pour la Santé au Travail du 26 mars 2024.


Le mardi 26 mars 2024, la Maison de la Chimie à Paris 7 accueillera la 14ème édition des Rencontres pour la Santé au travail, un événement essentiel dans le domaine de la santé et de la sécurité professionnelle. En partenariat avec Préventica, cette manifestation s'engage à offrir un espace propice aux échanges et à la réflexion sur les enjeux de la prévention au travail.

Au programme, plusieurs tables rondes seront organisées, abordant divers aspects de la santé au travail. Notamment, Christelle Akkaoui, sous-directrice des conditions de travail au sein du Ministère du Travail, prendra part à la table ronde intitulée "Comment enfin prendre le virage de la prévention ?". Avant l'événement, elle a accepté de partager quelques mots sur ce sujet crucial.

 

« Depuis quelques années, les politiques publiques de santé au travail ont pris un virage marqué pour renforcer la prévention, plutôt que la logique de réparation qui prévalait jusqu’alors. 

Le quatrième plan santé au travail, qui couvre la période 2021-2024, est la feuille de route de l’Etat et de ses partenaires sur le sujet.  Plusieurs actions sont ainsi consacrées au développement d’une culture de prévention, notamment s’agissant des TPE/PME, aux risques professionnels prioritaires et à la qualité de vie au travail et à l’amélioration des conditions de travail.  Un fort accent est aussi mis sur la prévention des accidents du travail graves et mortels, au travers d’un plan dédié.  

D’autres sujets majeurs et émergents sont aussi abordés dans ce plan, comme la prise en compte du changement climatique sur les travailleurs, l’impact du changement technologique sur les organisations, ou encore la santé des femmes. 

De manière plus globale, la logique de prévention a aussi été renforcée par la loi du 2 août 2021, qui a réformé en profondeur le cadre d’action des services de prévention et de santé au travail, notamment autour de la mise en place d’une offre socle, homogène et lisible, notamment en matière de prévention de la désinsertion professionnelle, et dont la qualité sera assurée par une nouvelle procédure de certification. 

Enfin, de nouveaux outils ont été mis en place récemment, comme le Fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle (FIPU). Doté d’1 Mds€ sur 5 ans, il est chargé de participer au financement d’actions de prévention, de sensibilisation, de prévention de la désinsertion professionnelle, de formation et de reconversion professionnelle au bénéfice des salariés particulièrement exposés aux facteurs de risques ergonomiques (manutention manuelle de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques). »