Si une personne ne respire pas : la réanimation cardio-pulmonaire Pour agir très vite, il est important de réaliser 30 compressions thoraciques en appuyant fortement sur une profondeur de 5 à 6 cm, à un rythme de 100 à 120 compressions/minute. Pour effectuer une insufflation, visible quand le thorax se lève, il faut placer hermétiquement les lèvres autour de la bouche de la personne avec une bascule prudente de la tête en arrière et une élévation du menton. Il s'agit d'alterner, en attendant les secours appelés, 30 compressions thoraciques et 2 insufflations.
Le recours au défibrillateur automatisé externe Cet appareil, disponible dans les grandes entreprises et les lieux publics, permet de délivrer des chocs électriques lors d'une réanimation cardio-pulmonaire.
Le cas d'un accident vasculaire cérébral Un accident vasculaire cérébral se produit en cas de rupture d'un vaisseau sanguin ou d'un vaisseau bouché. Les symptômes sont assez reconnaissables : engourdissement du visage, des membres, trouble de la parole, mal de tête intense, perte soudaine de l'équilibre, problème de vision, nausées… Il est impératif d'appeler de toute urgence les secours et de mettre la personne en position latérale si elle est inconsciente.
Perte de connaissance Si la personne ne respire pas, il faut immédiatement effectuer une réanimation cardio-pulmonaire.
Malaise cardiaque Même si la victime prétend que ce n'est pas grave, passé le symptôme d'une douleur thoracique forte et/ou dans les parties supérieures du corps (bras, cou, mâchoire, estomac…), des essoufflements, des sueurs et nausées, il est impératif d'alerter les secours et de mettre la personne au repos dans une position confortable.
Problème d'étouffement
La première techniques est quasi connue de tous : derrière la personne que l'on penche légèrement, on lui donne une claque entre les omoplates pour provoquer une toux et dégager les voix respiratoires.
Source : schéma de la Croix RougeSi cela ne fonctionne pas, il faut alors procéder à des compressions abdominales. On place ses bras sous les bras de la personne, autour de la partie supérieure de son abdomen. Puis on place son poing fermé entre le nombril de la personne et le bas de son sternum (jonction des côtes). Et là, en saisissant l'autre poing avec son autre main et en écartant les coudes, on enfonce son poing d'un coup sec dans l'abdomen et vers le haut. Le geste peut être répété 5 fois maximum.
Si la victime perd connaissance, il faut alerter les secours et entreprendre une réanimation pulmonaire en commençant par les compressions thoraciques et en la poursuivant jusqu'à l'arrivée des secours.
Électrisation Le passage d’un courant électrique à travers le corps peut provoquer une asphyxie, un arrêt circulatoire, des troubles de la conscience, etc. Lorsqu'une victime subit une électrisation, elle doit être prise en charge par les secours très rapidement.
Si la personne est victime d’un accident électrique de basse tension, il ne faut pas toucher la personne à mains nues et il faut couper le courant. Quand ce n'est pas possible, il faut éloigner la personne de la source électrique en utilisant un objet non conducteur comme le carton, le bois ou le plastique et en s'isolant du sol (monter sur un objet non conducteur comme du carton ou du bois).
Si la personne est victime d’un accident électrique de haute tension, il faut impérativement se tenir à distance d’elle jusqu’à ce que le courant ait pu être coupé par des professionnels. En cas d'électrisation, c'est le SAMU ou les pompiers qu'il faut appeler (112 ou 15 ou 18).
Outre la diffusion régulière d'informations écrites, des formations régulières du personnel sont absolument nécessaires pour que tout un chacun intègre les bons réflexes et sache appliquer les bons gestes pour se protéger elles-mêmes et venir au secours des autres.
