Alizée Le Reun - Fenwick : Pénibilité liée aux vibrations mécaniques : des solutions pour les manutentions

Pénibilité liée aux vibrations mécaniques : des solutions pour les manutentions

|| Sécurité machine
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29/09/2017
Alizée Le Reun - Fenwick
Alizée Le Reun
Chef de produits en charge de la Prévention Pénibilité
Fenwick

Fenwick-Linde, numéro 1 de la manutention, met en place des solutions permettant de prévenir et de réduire la pénibilité au travail liée, notamment, aux vibrations mécaniques transmises à l’ensemble du corps.
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Qu’est-ce qu’une vibration mécanique ?
Les vibrations mécaniques sont définies par l’article R.4441-1 du Code du Travail : ce sont des oscillations mécaniques autour d’un point d’équilibre.
On distingue les vibrations transmises aux membres supérieurs lors de l’utilisation de machines portatives type marteau-piqueur, et les vibrations transmises à l’ensemble du corps, lors de la conduite de véhicules (chariot de manutention, engin de chantiers ou de l’utilisation de certaines machines industrielles).

Quelles peuvent être les conséquences de ces vibrations chez l’individu ?
Elles génèrent de la fatigue, des douleurs au niveau du dos et des épaules, des troubles vasculaires, neurologiques, des lombalgies, sciatiques ou cruralgies par hernie discale. Elles peuvent également entrainer des accidents du travail.

Dans ce cadre, quelles sont les actions de prévention de l’entreprise mises en oeuvre pour ses salariés ?
Toute entreprise a pour obligation de diagnostiquer la pénibilité au sein de ses locaux. Suite à ce bilan, lorsque les valeurs de seuils sont dépassées, le Chef d’entreprise est dans l’obligation de mettre en place des mesures de prévention pour réduire l’exposition à la pénibilité de ses salariés et, dans notre cas, aux vibrations mécaniques.
Lorsque les résultats des tests d’exposition aux vibrations faits in-situ sont au-dessus des seuils, il faut, dans un premier temps, agir sur l’environnement de travail plutôt que sur les machines : en veillant, par exemple, à conserver un sol en bon état et en incitant les salariés à réduire leur vitesse, notamment lors du passage d’obstacles. Ces deux critères ont, en effet, un impact fort sur les vibrations transmises à l’opérateur.
L’employeur peut ensuite réduire les cofacteurs en limitant les efforts des salariés : en réorganisant leur temps de travail avec une diminution de la durée d’exposition, en organisant des temps de pause et d’alternance avec d’autres tâches, en sensibilisant ses opérateurs à la bonne utilisation de la machine et aux risques pour leur santé.
N’oublions pas qu’en parallèle de ces actions de prévention sur l’environnement de travail et les opérateurs, Fenwick agit directement sur les niveaux de vibrations de ses chariots au travers de solutions dédiées.