Olivier Issaly - Zenride : Zenride pour promouvoir et financer le vélo au quotidien

Zenride pour promouvoir et financer le vélo au quotidien

MOBILITE ET SECURITE ROUTIERE ||
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03/04/2024
Olivier Issaly  - Zenride
Olivier Issaly
Cofondateur et président
Zenride

Le groupe Zenride promeut le « vélotaf », soit la location d’un vélo, par un salarié, prise en charge par son entreprise. L'objectif ? Encourager les travailleurs à adopter le vélo comme moyen de transport quotidien. Cela bénéficie autant à l’employeur, qu’à l’employé.

Que propose le groupe Zenride ? Comment définiriez-vous le « vélotaf » ?
Zenride existe depuis 5 ans. Nous nous positionnons sur le marché du « vélotaf ». Si, strictement, cela implique d’aller au travail à vélo, nous encourageons sa pratique quotidienne. Et ce, y compris pour les trajets du quotidien, du domicile-travail aux courses, au transport vers l’école etc.


Comment cela se traduit-il concrètement dans une entreprise ?
Nous proposons que le vélo personnel d’un salarié soit financé par son entreprise. Notre enjeu c’est de rendre accessible le vélo, mécanique comme électrique. Ce bien matériel reste onéreux pour beaucoup de Français, surtout dans ces temps difficiles pour le pouvoir d’achat. Dans ce contexte, nous faisons le pari de pousser les entreprises d’aligner leurs intérêts avec ceux des travailleurs, par la subvention de la location d’un vélo. L’entreprise prend ainsi en charge la location longue durée du vélo, d’un antivol, d’un casque et de tous les services associés (assurance vol et casse, assurance rapatriement, e-learning sécurité routière, ndlr). Tout cela est inclus dans un loyer payé par l’entreprise. Les salariés, eux, participent à hauteur de 30 % du loyer global. Tout ce qu’ils ont à faire, c’est choisir un vélo.

Quel intérêt pour un employeur ?
L’intérêt pour une entreprise, c’est la marque employeur. Cela peut constituer un avantage distinctif pour du recrutement, et un outil de finalisation. Car l’on sait que la moitié des salariés expriment que le trajet domicile travail n’est pas agréable en voiture. Par le vélo, un travailleur préserve sa santé physique comme mentale, fait des économies de temps et de coût de carburant. L’entreprise montre donc sa considération pour son salarié. Sans oublier que d’un point de vue RSE et environnemental, de plus en plus d’entreprises cherchent des plans d’actions pour réduire leur bilan carbone. Le vélo est une solution.

Vos interventions ont-elles un effet concret ?
Cela agit comme un déclencheur. C’est ce qu’on entend. 85 % des salariés nous disent qu’ils ne seraient pas passés au vélo sans notre appui. Notre offre est actuellement proposée à 100 000 salariés partout en France, pour 400 entreprises clientes. 80 % de nos livraisons de vélo ont lieu dans les territoires, dans les régions, en dehors des grandes métropoles. On est passé d’un réflexe voiture à un réflexe vélo pour le travail. D’ailleurs, 20 % des salariés optent pour un vélo mécanique.

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