Restauration traditionnelle : comment mettre plus de prévention au menu ?

cuisine
ORGANISATION DE LA PREVENTION || Management SST
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24/11/2015

Le secteur de la restauration est particulièrement accidentogène, avec plus de 1 680 000 journées de travail perdues chaque année pour cause d'accident du travail ou de maladie professionnelle. Des solutions simples permettent de mieux protéger les salariés.


Stress du coup de feu, brûlures, coupures, glissades et chutes,....les salariés de la restauration traditionnelle sont soumis à des risques professionnels élevés et le secteur connait des difficultés de recrutement auprès des jeunes. L'enjeu de l'amélioration des conditions de travail y est donc particulièrement important.

Les accidents les plus fréquents sont liés à des chutes, des coupures avec des couteaux ou du verre cassé ou des accidents de trajet. Pour ce qui concerne les maladies professionnelles, les TMS et lombalgies, les effets du stress, les incivilités sont les principales causes d'arrêts. En 2013, on dénombrait ainsi 1 680 000 journées perdues, soit en moyenne 52 jours d'arrêt par accident du travail et 205 jours d'arrêt par maladie professionnelle.

Des solutions concrètes sont recommandées par l'INRS pour combattre rapidement et efficacement les principales causes d'accidents et de maladies qui touchent la profession :

  • Fournir des chaussures antidérapantes (type SRC) au personnel de cuisine
  • Sécuriser les escaliers en salle
  • Sécuriser les escaliers d’accès aux réserves
  • Supprimer l’essuyage manuel des verres en traitant l’eau ou en utilisant un lave-verres adapté
  • Maintenir les couteaux aiguisés et en bon état
  • Fournir et faire porter des gants anti coupures (gants en fibres) pour la découpe et l’épluchage des légumes
  • Mettre à disposition des plongeurs des rehausses permettant d’adapter la profondeur des bacs
  • Organiser le rangement des produits et matériels pour limiter les contraintes et efforts

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