Une enquête pour contrôler la santé dans les TPE

SECTORIELS || TPE- PME
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17/10/2022

Le projet SANTPE a révélé que la santé des salariés des TPE des secteurs de la coiffure, de la restauration et du bâtiment pâtit des difficultés rencontrées par ses structures. Afin d’y remédier, des pistes préventives ont été imaginées.


Financé dans le cadre de « l’APR Prévention 2017 » propulsé par l’EIReSP et ses partenaires (la DGS, la CNAMTS, la Drees, la Dares, l’INCa, l’Inserm, la Mildeca Santé Publique France, le RSI), le projet SANTPE soulève les « inégalités sociales de santé » dans les entreprises de moins de 10 salariés. En plus d’être liés aux aléas financiers et organisationnels de ces dernières, peu de dispositifs de prévention sont mis à disposition des travailleurs. Diverses solutions ont ainsi été développées pour répondre à ce besoin :

  • renforcer et valoriser les actions des médecins du travail et conseillers spécialisés en prévention de la CARSAT,
  • former des agents intermédiaires pour diffuser des messages préventifs,
  • agrandir les réseaux entre les TPE,
  • mettre en avant les outils institutionnels d’ores et déjà existants,
  • soutenir financièrement les dirigeants des TPE dans leurs achats de matériels et demandes de formations,
  • encourager les échanges entre les fournisseurs de matériels, les dirigeants des TPE et les salariés afin d’améliorer l’existant,
  • élaborer un « guide de conception de l’organisation collective du travail » en collaboration avec la Chambre de commerce et d'industrie.
  • favoriser les réflexions portant sur l’organisation de travail, la gestion et les investissements  par la mise en place d’un soutien financier et d’un accompagnement par des professionnels spécialisés dans ces domaines,
  • s’inquiéter de la santé du dirigeant tout comme celle des salariés,
  • réviser la relation sous-traitants / donneurs d’ordre,
  • avantager l’intervention de conseillers spécialisés en ergonomie et/ou en psychologie dans les TPE,
  • organiser des échanges entre dirigeants à propos des nouvelles pratiques professionnelles et organisationnelles,
  • impulser des discussions autour des bons « gestes du métier » entre anciens et novices.