Plus de la moitié des Français ne sont pas heureux dans leur travail

AMENAGEMENT DES ESPACES DE TRAVAIL || Aménagement des espaces
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03/11/2017

Le baromètre du bonheur au travail publié par la Fabrique Spinoza révèle une insatisfaction profonde des salariés par rapport à leur vie professionnelle.


Le bonheur au travail est un sujet qui clive les collaborateurs entre des actifs très insatisfaits et d'autres très satisfaits de leur situation professionnelle.
Les résultats de ce baromètre du bonheur révèlent ainsi un malaise au travail, renforcé par le manque de mobilité et corroboré par le fait que sur les 20 déterminants du bonheur au travail, aucun n’emporte de réelle satisfaction.  Si les employés refusent la crise économique comme explication de ce mal-être, on ne peut que constater un important niveau d'insatisfaction par rapport aux principaux déterminants du bonheur au travail : la reconnaissance (premier facteur d’influence), l’autonomie (critère principal de la  motivation) et les relations (outils de gestion de conflits).

Sur les 11 déterminants présents du bonheur au travail, qu’ils soient liés au travail en soi, aux conditions de travail ou à l’environnement (management, relations humaines, changement, organisation de travail, rémunération, gouvernance/valeurs, et perspectives) aucun ne remporte de réelle satisfaction. (Seule l’affirmation « j’ai un bon ami au travail » donne une satisfaction à 51% )

L’argent, critère du bonheur au travail, demeure une source d’insatisfaction considérable (57 %) et se place au même niveau d’insatisfaction que les enjeux de gouvernance (58%) et de relations (56%) dont on sait pourtant qu’ils sont fondamentaux pour le bonheur au travail. Pour mémoire, la recherche considère que l’argent est une valeur refuge et qu’il génère de l’insatisfaction si les autres leviers sont déficients.

Des résultats mitigés concernant la reconnaissance: si la moitié ont  le sentiment d’être reconnus pour leur travail (51%), ces mêmes actifs se déclarent insatisfaits quant à la forme de reconnaissance relative à la prise de décision (58%). La science suggère que c’est pourtant la 1ère demande des collaborateurs.

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