Des arrêts plus longs en 2024

En 2024, le taux d’absentéisme s’élève à 5,1 %, en hausse par rapport à 2023. La fréquence des arrêts diminue légèrement, mais leur durée moyenne atteint 24 jours. Les arrêts longs progressent nettement et représentent désormais 57 % de l’ensemble des absences. Les risques psychosociaux demeurent la première cause de ces absences prolongées.

 

Des disparités marquées

Le baromètre souligne des différences importantes :
 

  • les secteurs de la santé, de la restauration et du transport restent les plus touchés,
     
  • les femmes présentent un taux d’absentéisme supérieur à celui des hommes,
     
  • les jeunes salariés s’arrêtent plus souvent, tandis que les seniors connaissent des arrêts plus longs,
     
  • les ouvriers et employés affichent les taux les plus élevés, quand les cadres présentent les plus faibles mais voient leur durée moyenne augmenter.

     

Un poids économique considérable

Le coût de l’absentéisme est estimé à plus de 120 milliards d’euros par an, en tenant compte à la fois des charges directes (maintien de salaire, indemnités journalières, prévoyance) et des coûts indirects (désorganisation, surcharge, perte de productivité). La réforme des indemnités journalières entrée en vigueur en avril 2025 ajoute une contrainte supplémentaire pour les entreprises et les assureurs.

 

La prévention comme réponse

Le baromètre met en lumière la nécessité d’agir en amont. De plus en plus d’entreprises orientent leur stratégie vers la prévention et l’amélioration de la qualité de vie au travail. Modernisation des équipements, actions de formation, accompagnement des équipes et politiques de bien-être contribuent à limiter l’absentéisme, y compris dans des secteurs historiquement très exposés.

 

 

 

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