Pour cela, trois dispositifs ont été mis en place :
 

  • Areso : restaurer le dialogue social et professionnel au sein des établissements.
  • Acia : accompagnement collectif entre établissements d’un même territoire pour partager pratiques et solutions.
  • Pas-à-pas : parcours sur mesure combinant autodiagnostic et actions adaptées au contexte local.
     

Ces dispositifs ont permis aux équipes de :
 

  • clarifier leurs rôles et responsabilités,
  • organiser les plannings et la coordination entre le jour et la nuit,
  • créer des espaces de discussion pour parler du travail réel,
  • mieux réguler les tensions et redonner du sens à leur activité.
     

 

Pourquoi cette expérimentation était nécessaire ? 

Le secteur de la protection de l’enfance fait face à de nombreuses difficultés : recrutement compliqué, turn-over élevé, charge administrative importante, situations complexes. L’expérimentation a montré que des changements dans l’organisation et le quotidien du travail pouvaient avoir un impact concret, sans forcément ajouter de moyens supplémentaires.

 

Quels sont les 3 enseignements clé de cette expérimentation ? 

  1. Agir sur la coopération : clarifier rôles, circuits de décision et instances de régulation facilite le travail collectif.
  2. Parler du travail réel : ouvrir des espaces pour échanger sur les difficultés permet d’identifier les freins et de construire des solutions concrètes.
  3. Faire collectif : la QVCT fonctionne quand direction, encadrement, représentants du personnel et équipes s’engagent ensemble.
     

 

Comment la démarche s’est-elle inscrite au-delà des 300 établissements accompagnés ?

Le projet a également favorisé la mutualisation et la coordination à l’échelle territoriale, avec les départements, observatoires, OPCO et CNFPT. Cela a permis de partager des pratiques, de créer des viviers de candidats et de rendre les avancées plus durables.

 

Cette expérimentation montre qu’agir sur la qualité de vie et les conditions de travail au quotidien est un levier concret pour renforcer l’attractivité des métiers et redonner du sens aux missions dans la protection de l’enfance.

 

 

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