Le 13 avril, Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la
Cohésion sociale, a présenté les grandes lignes du plan
interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes.
Il témoigne de la constante mobilisation du Gouvernement dans ce
domaine. Malgré les avancées observées lors deux premiers plans
triennaux, l’engagement reste prioritaire.
Deux axes majeurs sont identifiés : le maintien d’une
vigilance collective soutenue sur les questions des violences
intrafamiliales, des mariages forcés, de la polygamie et des
mutilations sexuelles et l’ouverture sur des problématiques
nouvelles, non encore abordées lors des premiers plans.
Ainsi, il dénonce, pour la première fois, les violences sexistes
et sexuelles au travail, les viols et les agressions sexuelles et
le recours à la prostitution.
Ce plan s’accompagnera d’une étude de la DARES consacrée à un « diagnostic clair et précis » des violences faites aux femmes au travail (harcèlement moral et sexuel, violences). De quoi actualiser les données, pour l’instant issues d’une enquête de plus de 10 ans (2000).