Cette étude s'appuie sur cinq profils d'établissements employeurs
en fonction de leur situation économique.
31% des salariés déclarent travailler dans des établissements
dits stables, ne connaissant pas de fluctuation importante de
l'activité ni de changement organisationnel majeur. Les
établissemnts dits flexibles ont connu des chocs successifs à la
hausse ou à la baisse, ils emploient 35% des salariés.
7% des salariés ont la chance de travailler dans des
établissements en croissance, connaissant une hausse de leur
activité tandis que les établissements en crise connaissant une
baisse de leur activité emploient 13% des salariés.
Les établissements restructurés (14% des salariés) ont connu un
ou plusieurs changements importants : fusion,
restructuration, changement d’actionnaire majoritaire...
L'insécurité économique est l'une des dimensions des risques psychosociaux au travail. Effectivement, les salariés travaillant dans des établissements en crise déclarent avoir des craintes pour leur emploi dans l'année à venir. mais ils sont aussi plus nombreux que les autres salariés à faire état de désaccord avec leur hiérarchie sur la façon de bien faire le travail.
Dans ces établissements en crise, l'intensité du travail paraît également plus forte, les salariés déclarant travailler sous pression, ou devoir penser à trop de choses à la fois. De même les rapports sociaux sont plus tendus.
Conséquence de cette situation, les salariés de ces établissements sont plus nombreux à avoir une santé mentale fragilisée.
En savoir plus :
- Risques psychosociaux et situation économique des entreprises, DARES Analyses juin 2015