En effet, pour les Directeurs Généraux, c'est une rare source de
compétitivité inexploitée. Les salariés heureux au travail ont
ainsi une productivité supérieure de 43% aux
autres.
Dans un contexte de guerre des talents, c'est pour les DRH un
critère clé d'attraction et de fidélisation des équipes. Pour les
salariés français, le bien-être au travail apparaît même
comme l'enjeu prioritaire dans le monde du travail.
Pour les directeurs des opérations ensuite, les initiatives de
bien-être au travail sont indissociables des efforts de
transformation numérique. Il est par exemple inimaginable
d'adopter des méthodes agiles avec succès sans qu'une solide
culture du feedback ait été établie.
Enfin, il s'agit aussi d'une importante source d'économies pour
les directeurs financiers : car le mal-être au travail,
silencieusement, coûte déjà très cher 12.600 € par salarié et par
an en France du fait des absences et des rotations
d'effectif.
"Après plusieurs années passées à accompagner des
organisations de toutes tailles et de tous secteurs sur leurs
sujets d'engagement ou l'évolution de leur culture, nous avons
acquis la conviction que la voie du pragmatisme constitue la
seule approche pertinente pour le bien-être au travail "
analyse Julie Chane-Ching, Co-fondatrice de Bloom At
Work.
En partant de l'histoire, du contexte et des aspirations
spécifiques de son entreprise, il est possible de construire une
organisation qui offre à tous les collaborateurs les conditions
de leur épanouissement en se reposant sur 5 leviers :
- Identifier les quick wins : pour lancer la dynamique, faire appel à l'intelligence collective de ses équipes et débuter par les idées économes en ressources mais avec un impact significatif.
- Commencer par une preuve de concept délimitée, au sein d'une équipe enthousiaste qui saura tester les initiatives puis se faire l'ambassadrice des bonnes pratiques dégagées.
- Mesurer régulièrement les résultats pour mieux itérer, par exemple via des sondages en ligne, simples et rapides.
- Privilégier les initiatives à iso-budget : les idées impactantes nécessitant aucun budget ne manquent pas, par exemple l'absence de réunions un jour de la semaine pour laisser à chacun le temps de se concentrer.
- Déléguer au terrain pour propager le mouvement : à terme, donner à chacun les moyens d'agir à son niveau, par exemple en subventionnant des cours en ligne ou des activités sportives choisies librement.