« Le burn-out est encore trop souvent renvoyé à des caractéristiques personnelles, surinvestissement du travail, terrain addictif, besoin excessif de reconnaissance, engluant le salarié dans sa culpabilité individuelle, exonérant les organisations du travail de leur obligation de préserver la santé des salariés » annonce Marie Pezé en préambule du test de propagation du burn-out.

Ce test, composé en plusieurs parties comme « manière de travailler », « l’isolement », « la fatigue », ne donne pas de résultats chiffrés. C’est « un parcours clinique permettant, au fils des cases, de mesurer les modifications souvent infraliminaires, subreptices, dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée, qui font évoluer un salarié vers l’épuisement ».