Pourquoi les écarts persistent-ils sur le marché du travail ?
Malgré un taux de réussite scolaire plus élevé, les femmes rencontrent davantage de difficultés pour s'insérer dans la vie active. En Nouvelle-Aquitaine, elles sont moins souvent en emploi que les hommes, et lorsqu’elles travaillent, elles occupent plus fréquemment des postes à temps partiel. Cet écart se creuse avec la parentalité : les femmes avec enfant(s) sont nettement plus touchées par le chômage et le travail à temps partiel que leurs homologues masculins.
Pourquoi la répartition des responsabilités et des métiers reste-t-elle inégale ?
Les postes de cadres restent encore majoritairement masculins (18 % d’hommes contre 13 % de femmes), tandis que les femmes sont surreprésentées dans les métiers du soin, de l’éducation et de l’entretien. Cette répartition influence directement les écarts de rémunération : à temps de travail équivalent, les femmes gagnent en moyenne 14 % de moins que les hommes dans la région.
Quels leviers pour une meilleure égalité au travail ?
Ces constats rappellent l'importance d'agir sur plusieurs fronts :
- encourager l’accès des femmes aux postes à responsabilités, en accompagnant les entreprises dans des démarches volontaristes.
- renforcer la lutte contre les stéréotypes de genre dans l’orientation professionnelle, dès l’école et dans les choix de carrière.
- développer des mesures facilitant l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, notamment en matière de garde d’enfants et de flexibilité du travail.
La prise de conscience est là, mais les efforts doivent se poursuivre pour garantir une égalité réelle dans le monde du travail.
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