Le premier moyen de se prémunir des chutes de hauteur dans un
cadre professionnel est d’identifier toutes les situations à
risques sur le lieu de travail, et d’analyser si le danger peut
être éliminé à la source ou non.
Si le risque de chute de hauteur est évitable, il est recommandé
de réorganiser les postes de travail, l’équipement ou les
obstacles potentiels pour supprimer le travail en hauteur.
Lorsque le risque de chute de hauteur ne peut pas être supprimé,
l’employeur doit, après analyse des risques, tout mettre en œuvre
pour protéger au mieux ses salariés et privilégier la protection
collective sur la protection individuelle.
Cela peut par exemple se traduire par l’installation permanente
ou temporaire (en fonction des possibilités liées à l’activité)
de garde-corps, d’escaliers ou de passerelles. Par ailleurs,
l’employeur est encouragé à tenir compte de l’état d’évolution de
la technique pour se prémunir des risques, en accordant la
priorité aux solutions les plus avancées en matière d’intégration
de la sécurité.
Les locaux de travail, ateliers ou installations industrielles de
manière générale doivent être conçus pour prévenir les chutes de
hauteur. Ils comportent donc des équipements permanents
permettant d’assurer la protection collective des travailleurs
(par exemple plans de travail ou passerelles sécurisés par un
garde-corps permanent).
Lorsqu’une protection collective ne peut pas être mise en place,
il conviendra alors de recourir à des moyens de protection
individuelle : harnais de sécurité, …
L’employeur se doit par la suite d’informer les employés sur les
risques de chutes de hauteur sur le lieu de travail, de les
former à cette problématique spécifique, mais également de
déterminer les conditions dans lesquelles des équipements de
protection individuelle (EPI) peuvent être mis à disposition et
utilisés.
