Pour prévenir les chutes de hauteur, il est important en premier lieu d’identifier les situations à risques.
De façon quotidienne ou plus exceptionnelle, de nombreux travailleurs issus de milieux très divers sont amenés à travailler en hauteur et s’exposent par conséquent à un risque de chute. À distinguer de la chute de plain-pied, la chute de hauteur suppose l’existence d’une dénivellation, et concerne autant les chutes de toitures et d’élévateurs que celles d’escabeaux, d’escaliers ou de marchepied, ou encore celles dans des fosses, tranchées, etc.

Travail en hauteur

Particulièrement exposé à ces risques, c’est dans le secteur de la construction que l’on constate la plus forte proportion de chutes de hauteur et les conséquences les plus graves. Travaillant régulièrement sur des toitures, terrasses, charpentes, échelles et échafaudages, les professionnels du BTP constituent un public particulièrement sensible.
Mais les chutes d’escaliers, d’escabeaux et de marchepieds peuvent se retrouver dans tous les milieux. Sans être une cause de mortalité importante, la chute d’escaliers est d’ailleurs une des situations les plus accidentogènes sur le lieu de travail et la source de nombreuses invalidités.
Si les chutes d’une hauteur de plusieurs mètres ont les conséquences les plus graves, le risque est généralement connu pour les travailleurs, qui sont d’autant plus vigilants.
Le risque de chute d’une faible hauteur reste quant à lui sous-estimé par un grand nombre de travailleurs, malgré son importance, et peut conduire à des accidents facilement évitables.
Lors de la mise en place d’une démarche de prévention des chutes de hauteur, la réflexion à engager doit porter sur tous les postes de travail concernés, y compris ceux qui ne concernent que l’entretien. Elle doit également comprendre l’examen des conditions d’accès à ces postes.

Idéalement, la démarche de prévention des risques des chutes de hauteur doit être conduite :

  • dès la conception d’un ouvrage ou d’un équipement de travail,
  • dans l’analyse du poste de travail,
  • dans l’analyse du mode opératoire pour les travaux d’installation et de maintenance.