Même si les répondants à cette enquête sont 82% à penser que leur entreprise prépare “l’après”, cela ne suffit pas à les rassurer. Ils sont plus de la moitié à redouter de reprendre leur poste et 94% considèrent que cette étape sera forcément négative.
Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène, dont :
- les mesures sanitaires contraignantes (14%)
- la quête de sens, d’utilité, la perte de confiance et de motivation (14%)
- beaucoup de changements dans les missions, l’organisation (12%)
- les conséquences sur l’emploi, le risque de licenciements et la pression économique (11%)
- le refus de l’employeur de poursuivre en télétravail, même quelques jours par semaine (8%)
Le Baromètre montre que la plupart des actifs sont sensibilisés à
la notion de résilience.
Le paradoxe, alors que 74% d’entre eux ont déjà connu des
ruptures de parcours (bouleversement de leur organisation,
problème de santé, licenciement…), seulement 8% ont trouvé du
soutien en interne.
Même s’ils sont près de la moitié à considérer que l’entreprise
facilite malgré tout la résilience professionnelle, la faible
qualité du soutien apporté transparaît dans l’analyse des
réponses : seulement 7% proposent un accompagnement externe, 16%
une formation des managers et 22% un accompagnement en interne.
C’est loin d’être suffisant.