La Conférence Internationale du Travail (CIT), parfois appelée le
Parlement mondial du travail, est le plus grand rassemblement
international consacré au monde du travail, auquel participent
des représentants des gouvernements, des employeurs et des
travailleurs des 187 Etats Membres de l'OIT.
Les délégués discutent des principales questions relatives au
monde du travail, adoptent et contrôlent l'application des normes
internationales du travail, et définissent les priorités et le
budget de l'OIT au niveau mondial.
Au programme de cette 110e session, qui se tiendra à Genève du 27
mai au 11 juin, figurent notamment l'introduction de la notion de
"conditions de travail sûres et saines" dans la Déclaration de l'OIT relative aux principes et
droits fondamentaux au travail.
Rappelons que cette convention adoptée en 1998 oblige les Etats
Membres, qu'ils aient ou non ratifié les conventions
correspondantes, à respecter et à promouvoir les principes et les
droits, classés selon quatre catégories : la liberté
d'association et la reconnaissance effective du droit de
négociation collective, l'élimination de toute forme de travail
forcé ou obligatoire, l'abolition effective du travail des
enfants, l'élimination de la discrimination en matière d'emploi
et de profession. L'amendement qui sera examiné lors de la CIT
ajouterait donc le droit à des conditions de travail sûres et
saines à ces principes fondamentaux.
Il est prévu également que les délégués ouvrent une première discussion sur l'apprentissage, en vue de la possible création d'une nouvelle norme internationale du travail.
Les commissions discuteront également du travail décent et de l'économie sociale et solidaire, ainsi que de l'objectif stratégique de l'emploi dans le cadre du mécanisme de suivi de la Déclaration de l'OIT sur la justice sociale pour une mondialisation équitable
En savoir plus :
- 110e session de la Conférence Internationale du Travail, Organisation internationale du Travail