Dans l'enquête menée depuis 5 ans par la Gazette des Communes et la Mutuelle Nationale Territoriale, les chiffres parlent d'eux-mêmes : 61% des agents interrogés déclarent que leur bien-être s'est détérioré au cours de l'année écoulée.
Ce qui était l'un des satisfactions de leur travail, à savoir l'exercice d'une mission de service public, ne suffit plus à leur épanouissement, surtout parmi les agents de catégorie B et C.
Parmi les actions à mener en priorité par la collectivité, la qualité de vie au travail est citée en premier, par 40% des agents interrogés. Car si les collectivités doivent désormais se doter d'un plan de prévention des risques psychosociaux, sur le terrain, les agents pointent le manque d'adaptation à leurs besoins.
Parmi les motifs de ras-le-bol, ressortent également les relations dégradées avec leur hiérarchie, le stress, le manque de reconnaissance et le déficit de confiance de leurs supérieurs.

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