Un indicateur clé pour l’égalité au travail

L’Index est calculé sur 100 points et repose sur plusieurs critères :
 

  • L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes,
     
  • La répartition des augmentations individuelles,
     
  • Les promotions (uniquement pour les entreprises de plus de 250 salariés),
     
  • Les augmentations après un congé maternité,
     
  • La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
     

Les résultats doivent être publiés sur le site internet de l’entreprise, transmis au Comité social et économique et à l’inspection du travail.

 

Des mesures obligatoires en cas de mauvais score

Depuis 2022, si l’Index est inférieur à 85 points, l’entreprise doit définir des objectifs de progression. En dessous de 75 points, elle doit aussi mettre en place des mesures correctives. En cas de non-respect de ces obligations, une pénalité pouvant aller jusqu’à 1 % de la masse salariale annuelle peut être appliquée.

 

Des obligations renforcées pour les grandes entreprises

Les entreprises de plus de 1 000 salariés doivent également publier leurs écarts de représentation entre les femmes et les hommes parmi leurs cadres dirigeants et instances dirigeantes. Elles devront atteindre :

  • 30 % de femmes dans ces postes d’ici 2026,
     
  • 40 % d’ici 2029, sous peine de sanctions financières.

     

 

Pour faciliter le calcul de l’Index, un simulateur est disponible sur la plateforme Index Egapro. Les entreprises peuvent aussi se faire accompagner par des référents spécialisés au sein des Dreets.

 

 

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