Elyes Bouteldja - Woofer : Pour la prévention et la QVT, Woofer dévoile sa solution

Pour la prévention et la QVT, Woofer dévoile sa solution

MANAGEMENT RH / QVT ||
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07/09/2022
Elyes Bouteldja  - Woofer
Elyes Bouteldja
Cofondateur
Woofer

Lancée en mai 2021, l’application pour entreprises Woofer propose une solution complète pour la communication interne, la prévention ou encore le signalement anonyme de situations de harcèlement. Son cofondateur, Elyes Bouteldja, détaille ses spécificités.

Qu'est-ce qui vous a poussé à créer Woofer ?
Nous avons créé Woofer en 2021, avec Stéphanie Langlois et Guillaume Robert, selon trois axes :

  • offrir une écoute. Nous mettons à disposition toute une boîte à outils autour de la QVT, dont tout un espace prévention et alerte des comportements inappropriés.
  • donner la parole aux collaborateurs, au travers de feedbacks.
  • permettre aux entreprises d’incarner leurs valeurs. C’est-à-dire offrir toute une bibliothèque de contenus sur de nombreux sujets liés à la RSE, et à la prévention.


Un des déclencheurs a été de constater que, dans notre vie professionnelle, nous avons tous déjà eu le sentiment que notre voix n’était pas réellement entendue dans notre structure. Nous avons aussi rencontré beaucoup de personnes qui perdaient le sens de leur travail, à cause de cela. Donc nous nous sommes posé la question « comment faire en sorte que la voix de chaque collaborateur compte dans l’organisation ? ».

Quels ont été les retours jusqu’à présent ?
Woofer connaît une croissance soutenue, avec un peu plus de 30 clients en un an. Jusque-là, nous n’avons connu aucun client qui nous a quitté, ce qui est le meilleur indicateur de satisfaction. Nous observons également des résultats sur les actions ; la solution a impulsé des démarches au niveau des comités de direction notamment, en permettant à ceux-ci de s’intéresser facilement aux problématiques qui les concernent. De manière générale, nous constations que chaque entreprise va personnaliser notre solution en fonction de ses besoins. Certaines vont s’intéresser particulièrement à la question du harcèlement, d’autres à la prévention des risques, etc.

Quelles évolutions envisagez-vous ? Quelle est la suite pour vous ?
La priorité actuellement, c’est de parfaire notre outil de façon technique. Notamment pour renforcer l’anonymat des collaborateurs, mais aussi avec la volonté d’ajouter une couche d’intelligence artificielle qui permettrait de suggérer des actions auprès des entreprises. D’un point de vue commercial, nous souhaitons développer les marchés en France et en Europe. Et enfin, nous souhaitons renforcer l’équipe et continuer à recruter pour atteindre l’objectif d’une équipe de 25 à 30 personnes d’ici fin 2023. Nous sommes par ailleurs en recherche de fonds, notamment d’éditeurs de logiciels qui pourraient être intéressés par notre solution.

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