Le stress, source d'erreur au travail ?
Selon une étude menée par Indeed, 46% des Français ont déjà pris des décisions professionnelles qu’ils ont regrettées à cause du stress.
Le stress est omniprésent dans le quotidien professionnel des Français. Depuis la peur de rater son entretien d'embauche jusqu'à l'angoisse de la demande d'augmentation, le travail est synonyme de stress pour 66% d'entre nous. Nous passons l’essentiel de nos semaines au travail, une activité non neutre puisque liée aux notions de performance, de qualité, de compétence et porteuse d’enjeux aussi bien personnels, professionnels, et socio-économiques. C’est ainsi que le monde du travail rime souvent avec des niveaux de stress élevés, par pics ou chroniques.
Selon une étude menée récemment par le moteur de recherche d'emploi Indeed, lorsque les Français évaluent quelles sont les 3 étapes de leur carrière qui les ont le plus stressés, arrivent sur le podium l’entretien d’embauche (pour 61% des répondants), le fait de devoir gérer une situation conflictuelle avec un collègue ou un supérieur hiérarchique (54%) et la recherche d’emploi associée à la peur que celle-ci échoue (48%).
Plus d’1 Français sur 2 (53%) estime avoir déjà compromis ses chances d’obtenir le poste qu’il convoitait à cause du stress qu’il ressentait et exprimait en entretien d’embauche. Pour 28% des répondants, cela arrive fréquemment, 10% affirmant même que le stress est la principale cause de leurs entretiens infructueux (20% parmi les jeunes de 18 à 24 ans notamment).
L’étude révèle aussi que 46% des Français ont déjà pris des décisions professionnelles qu’ils ont regrettées à cause du stress. 43% des personnes n’ayant pu évoluer comme elles le souhaitaient en raison du stress évoquent un manque de confiance en elles pour demander une promotion ou une augmentation.
La principale conséquence immédiate du stress au travail est la remise en question et le doute vis-à-vis de ses capacités ou choix (47%), mais aussi des troubles comportementaux incluant des modifications du sommeil et de l’appétit (35%), sans oublier des réactions compensatoires à risque : alimentation plus riche, consommation d’alcool / de tabac (23%) : une bonne occasion de rappeler que cette carrière trop souvent jalonnée de stress est également un enjeu de santé publique.