Avec la recommandation no 206 , elle offre un cadre
d’action commun et une occasion unique de façonner un avenir du
travail fondé sur la dignité et le respect. La convention affirme
que toute personne a droit à un monde du travail exempt de
violence et de harcèlement. Elle comprend la première définition
internationale de la violence et du harcèlement dans le monde du
travail, y compris la violence fondé sur le genre.
La convention reconnaît que la violence et le harcèlement dans le
monde du travail «peuvent constituer une violation des droits
humains ou une atteinte à ces droits… mettent en péril l’égalité
des chances et sont inacceptables et incompatibles avec le
travail décent.» Elle définit l’expression «violence et
harcèlement» comme un ensemble de comportements, de
pratiques et de menaces de tels comportements ou pratiques
«qui ont pour but de causer, causent ou sont susceptibles de
causer un dommage d’ordre physique, psychologique, sexuel ou
économique». Elle rappelle aux Etats Membres qu’ils ont la
responsabilité de promouvoir un «environnement général de
tolérance zéro».
«Cette ratification marque une avancée importante vers la
réalisation du travail décent, surtout dans cette période inédite
où le monde se bat pour surmonter une pandémie mondiale et s’en
remettre. En période de crise et d'insécurité économique, le
risque de violence et de harcèlement s'accroît, comme cela a été
si évident lors de cette pandémie dévastatrice..
La violence et le harcèlement sont inacceptables quelle que
soient les circonstances. Dans ce contexte, il est clair que la
convention no 190 a un rôle crucial à jouer, en temps de
prospérité ou de crise, dans l’élaboration d’une réponse et d’un
redressement centrés sur l’humain, qui s’attaquent à l’injustice
et contribuent à la construction d’une meilleure normalité,
exempte de violence et de harcèlement au travail.
La convention no 190 fournit une feuille de route claire et
pratique» a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy
Ryder.
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