Si l’automatisation des postes aide à réduire les manutentions
manuelles, de plus en plus de commandes impliquent des
préparations et des conditionnements spécifiques, difficiles à
automatiser. Afin de réduire les manutentions manuelles,
l’entreprise a investi dans la formation et la mise en place
d’aides à la manutention, constituées de bras articulés, qui
fonctionnent par aspiration. « Néanmoins, il faut se battre
au quotidien pour que les opérateurs les utilisent, car ils ont
souvent l’impression d’aller plus vite, en transportant eux-mêmes
ces sacs, précise Frédéric Le Ribler. Nous devons leur expliquer
que l’usage de ces aides les préserve dans la durée. Certains
d’entre eux peinent à prendre conscience du danger sur le long
terme. »
Ces différentes sensibilisations passent aussi par l’accueil à
l’embauche où sont présentés les risques et les moyens de
prévention liés à chaque poste. Le nouvel employé est accompagné
les premières semaines, afin de vérifier que l’intégration se
passe de manière correcte, entre autres, sous l’angle de la
prévention. En production, chaque début de poste est précédé
d’une “minute sécurité”, pendant laquelle sont exposés et réglés
les problèmes simples. « Nous privilégions les retours
d’expérience et les remontées de terrain, en insistant sur la
responsabilité de chacun à tous les niveaux : j’agis ou je
fais agir face à une situation dangereuse. Et pour les managers,
ils doivent toujours avoir en tête de faire appliquer ce qui est
prévu », conclut Frédéric Le Ribler.
