En réponse à l'initiative lancée par Claude Tarlet, Président de
l'USP, et mise en avant dans plusieurs déclarations et
publications, l'UNAFOS a décidé de faire entendre sa voix
publiquement.
"En effet, au-delà d’un débat qu’il appartiendra aux
partenaires sociaux de la branche de trancher entre eux mais au
plus vite par souci d’efficacité et de priorisation des vrais
enjeux, on reste pour le moins dubitatif sur le fond, la forme et
l’opportunité d’un tel projet. Sans polémiquer inutilement sur le
rôle éventuel de «grands contributeurs privés" mais aussi sur
l’apport de financements publics issus d’un fonds de
modernisation qui n’en est et visiblement n’en sera jamais doté,
on ne peut que regretter qu’un acteur déterminant du dialogue
social manque à ce point la cible urgente du moment." peut
on lire dans le communiqué diffusé le 17 février.
l’UNAFOS, qui rassemble tant des organismes de formation
indépendants de la branche que des centres filiales d’entreprises
de sécurité privée, tient à rappeler son attachement à la libre
concurrence et doute donc du souhait «des plus grands acteurs de
la profession» de financer un institut ou une école de formation
concurrent des leurs, alors que ce métier reste sensible et
durement impacté par la baisse, voire l’arrêt des financements
suite la réforme de la formation professionnelle.
C’est donc un appel tout à fait confraternel que l’UNAFOS lance à
l’un de ses membres fondateurs les plus déterminants, l’USP, pour
faire en sorte que la profession ne se disperse pas en vaine
initiative à un moment crucial de sa professionnalisation
désormais solidement en marche.