Quelles solutions pour prévenir le burnout

DOSSIER
MANAGEMENT RH / QVT || RPS / Incivilité / Santé mentale / 06/01/2021

Les causes exactes de l’épuisement professionnel peuvent être nombreuses et dépendent parfois du vécu des individus.
Mais pour beaucoup d’organisations, la survenue de burnouts s’explique par un milieu pathogène : manque de sens, conflits de valeurs, violences répétées, sentiment d’insécurité, etc. sont autant d’éléments qui peuvent fragiliser les individus. C’est pourquoi il est important d’agir à l’échelle individuelle pour accompagner les travailleurs qui se trouvent déjà dans une situation préoccupante, comme à l’échelle collective pour ne pas créer un épuisement systémique.

Burnout, questionnement

Comme dans de nombreux cas, la première étape est d’améliorer l’information et la sensibilisation au sein de son organisation.
Lorsqu’il est question de burnout, la responsabilité est souvent attribuée au salarié qui « n’a pas su gérer la quantité de travail » ou « était trop fragile pour ce poste ». Or, le syndrome d’épuisement professionnel découle souvent d’un surinvestissement personnel. De plus, s’attacher à une responsabilité individuelle – en plus de faire culpabiliser la victime – ne permet pas d’identifier les causes globales.
Ouvrir la discussion, instaurer une atmosphère de travail bienveillante et à l’écoute peut d’ores et déjà permettre à de nombreuses personnes de se délester et de partager leur mal-être avant que celui-ci soit trop préoccupant.

Améliorer le suivi pour éviter la surcharge de travail est aussi utile. Des outils peuvent être par exemple mis en place pour surveiller les heures, les tâches effectuées, ou pour encadrer l’usage des appareils en dehors des heures de travail afin de favoriser la déconnexion. Attention cependant, ces outils ne doivent pas devenir des moyens de pression ou des façons de décrédibiliser le mal-être d’un salarié.

L’entreprise peut également établir des critères de qualité du travail, et ainsi valoriser les tâches accomplies tout en laissant une certaine marge de manœuvre. Enfin, l’organisation doit évoluer globalement afin de mieux prendre en compte les difficultés rencontrées par ses salariés, dans les outils, comme dans l’organisation ou les techniques managériales.

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