Comment gérer la souffrance au travail de ses patients, lorsqu'on est médecin généraliste ?

Tous les jours, dans leurs cabinets de médecine de ville, les médecins reçoivent des patients qui souffrent dans ou de leur travail et bien souvent n'osent pas en parler. Comment les médecins généralistes peuvent-ils mieux déceler ces signes de souffrance pour aider ces personnes ?

Un guide élaboré par l'Union Régionale des Professionnels de Santé de la région PACA fait le point sur ce que sont les symptômes de la souffrance au travail et expose les ressources auxquelles le médecin généraliste peut faire appel pour accompagner un patient victime de souffrances au travail, qu'elles soient morales ou physiques.

Le document décrit clairement les principaux symptômes de la souffrance au travail : symptômes physiques (maux de tête, troubles du sommeil...), symptômes émotionnels (crises de larme, crises de nerfs...) et symptômes comportementaux (consommation de substances psychoactives, troubles du comportement alimentaire...)

Le médecin est également aiguillé sur les outils mis à sa disposition pour poser le diagnostic : test de Hamilton, réglette EVA. Une fois le diagnostic de souffrance au travail posé, le médecin pourra prendre en charge le patient en lien avec diverses instances : le médecin du travail, le médecin conseil, les instances représentatives du personnel, les organisations syndicales, l'inspection du travail et la consultation de pathologie professionnelle.

Chacun de ces interlocuteurs joue un rôle différent dans l'accompagnement du malade, selon son statut professionnel (salarié du secteur privé, salarié du secteur public, indépendant...). Le guide développe très précisément ces différents rôles et pointe également les points d'attention à connaître pour le médecin généraliste confronté à une situation de souffrance au travail.