Les Français n'ont pas le moral au travail !

MANAGEMENT RH / QVT || Bien-être
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14/03/2011
Ipsos et Logica Business Consulting ont réalisé pour Altedia et les Échos un baromètre du moral des salariés. Les résultats de cette étude, rendue publique début mars, ne sont pas brillants

Ipsos et Logica Business Consulting ont réalisé pour Altedia et les Échos un baromètre du moral des salariés. Les résultats de cette étude, rendue publique début mars, ne sont pas brillants.

La crise a laissé des traces ! S’ils sont plutôt sereins sur la situation de leurs entreprises (sauf dans le secteur industriel), les salariés le sont beaucoup moins concernant leur propre sort. Plus de 80% des sondés sont toujours intéressés par leur travail (secteurs privé et public confondus), mais l’étude révèle aussi une montée du stress au travail (35% des personnes interrogées). Les salariés français apparaissent pessimistes et sujets à une baisse de motivation : pas ou peu de perspectives d’évolution, salaires trop faibles, peur du chômage et de ne pas retrouver d’emploi (pour un salarié sur 10)…

Toutes les fonctions et tous les secteurs d’activité partagent le même malaise. Les salariés du public rejoignent cette tendance : ils déclarent que la RGPP (Révision générale des politiques publiques) a eu pour conséquence de dégrader le service public (84%) et les conditions de travail (84%).

S’ils peuvent parfois remettre en question les agissements des dirigeants, la situation est néanmoins contrastée : les petites entreprises sont les plus positives et, en règle générale, les salariés pensent que leurs actions ont encouragé la sauvegarde de leurs emplois (le ressenti sur les raisons profondes des actions sont plus mitigées). Ils souhaitent aussi un plafonnement des plus hautes rémunérations même si beaucoup considèrent que ce n’est pas réaliste.

Enfin, la situation des seniors se dégrade dans l’entreprise et celle des jeunes diplômés n’est pas beaucoup plus enviable.

Lire l’étude :
http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/salaries-ont-moral-en-berne