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Prévention des ADDICTIONS en milieu professionnel
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Prévention des ADDICTIONS en milieu professionnel
Beaucoup de Français font un usage quotidien de produits psychoactifs : tabac, alcool, cannabis. D’autres y ont recours occasionnellement. Certains sont directement affectés  par les usages de tiers.

Le milieu de travail n’est pas épargné par la consommation de droguesLa tendance à la banalisation de la consommation de certaines substances psychoactives, les initiations précoces à l’adolescence, les polyconsommations, l’augmentation des usages chez les femmes etc. ont un impact dans toutes les entreprises et organisations privées ou publiques.
Les jeunes comme les adultes recourent à l’usage de substances ou à des pratiques addictives (jeux vidéo, hyperconnexion, etc.) pour divers motifs liés à des facteurs personnels et environnementaux.

La sphère professionnelle peut jouer un rôle déterminant dans le processus pouvant mener à une addiction, quelles que soient les pratiques, qu’elles se déroulent avant, pendant ou après le travail.

Dans ce contexte, les managers ont une responsabilité importante dans la mise en place de conditions de travail favorables à la préservation de la santé.L'alcool, le tabac et le cannabis ainsi que les médicaments psychotropes sont les produits psychoactifs les plus utilisés dans la population active. Ces consommations restent cependant souvent taboues au travail, ce qui peut aggraver la situation des employés qui auraient pu bénéficier de prévention ou d’accompagnement, afin d’éviter de basculer dans l’usage excessif, voire la dépendance.

La santé individuelle des salariés et la santé collective de l’entreprise sont en jeu, car les conduites addictives peuvent être à la fois un symptôme et une conséquence de dysfonctionnements dans l’organisation du travail ou le management.

L’entreprise : un acteur déterminantAu regard de ces facteurs, les entreprises et les administrations

- services RH et sociaux, représentants du personnel, services de santé au travail

- sous la responsabilité des dirigeants, doivent privilégier, au-delà du règlement intérieur :

► Une démarche de prévention collective destinée à agir, en amont sur les facteurs de risques liés au travail (prévention primaire) : analyse des conditions et de l’organisation du travail et des dysfonctionnements éventuels, formation de l’encadrement, des services de santé au travail et des représentants du personnel, sensibilisation et information de tous les salariés, etc.  

► L’utilisation des méthodes validées et évaluées telles que le repérage précoce et l’intervention brève (RPIB) afin d’engager une démarche de prévention individuelle si nécessaire, repérer les consommations à risques et contribuer à  réaliser un diagnostic collectif de l’entreprise. Le RPIB ne peut être réalisé que par le médecin du travail/prévention.

► L’accompagnement des salariés présentant des conduites addictives pour prévenir les inaptitudes et la désinsertion professionnelle.
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Prendre SOIN DES SOIGNANTS, utilité d’une formation universitaire, retex d’un dispositif de soin dédié en ADDICTOLOGIE
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Prendre SOIN DES SOIGNANTS, utilité d’une formation universitaire, retex d’un dispositif de soin dédié en ADDICTOLOGIE
Prendre soin des soignants c’est investir pour l'avenir en prévenant le risque d'épuisement professionnel, en augmentant la durée d'exercice des soignants, en favorisant l'attractivité de la profession et en améliorant la qualité des soins dispensés.
Des soignants conscients de leur vulnérabilité et capables de prendre soin d'eux-mêmes est un gage de compétence et de qualité qui se doit d'être travaillé et enseigné.

Le DIU Soigner les Soignants forme depuis 9 ans des professionnels de santé qui ont le souhait de s’impliquer de manière active dans la promotion de la santé des soignants.
Les professionnels de santé ont tendance à négliger leur propre santé, nombreuses sont les représentations et idées reçues qui règnent dans cette population. Forts de leurs connaissances de terrain ils ne veulent pas éprouver davantage encore les praticiens sur-sollicités qui les entourent au quotidien, alors ils continuent de soigner malgré un état de santé dégradé, ils négligent pour eux-mêmes les actes de prévention et de dépistage qu'ils recommandent par ailleurs à leurs patients.

Prendre du temps pour soi et pour se soigner n'est pas une évidence pour celui qui chaque jour consacre son temps à soigner les autres, bien souvent il prendra l'option de se soigner lui-même avec le manque d'objectivité et de distance qui en découle, pratiquera l'automédication, restera dans le déni de symptômes psychiques, de consommations de substances ou de médicaments, de symptômes dépressifs... le recours aux soins se faisant souvent très (trop) tardivement.
Le développement de structures de soins dédiées est une façon de répondre à cette problématique en permettant un accès facilité aux soins notamment en s’affranchissant de certains freins au recours aux soins, notamment la crainte du non-respect de la confidentialité.

Intervention du Dr Bénédicte Jullian, psychiatre addictologue au sein de l’unité ACCESS (Addictions Consultations Confidentielles Entraide et Soins aux Soignants) et co-coordinatrice pédagogique du DIU Soigner les Soignants.

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