Que contient cette formation ?
  Notre diplôme s’articule autour d’un référentiel de cinq
  compétences :
- L’analyse des risques
 - La maîtrise de ces risques
 - La réponse aux situations d’urgence et de crise
 - L’animation des démarches
 - L’accompagnement de la direction dans son management QHSSE, à partir de la deuxième année
 
  Il s’agit d’une formation accessible avec un niveau bac, qui
  accorde un niveau licence, donc BAC+3, sur tout le domaine HSE.
  Donc en santé travail, sécurité des installations, maîtrise de
  l’impact environnemental, protection des populations… Sur ses
  fondamentaux, ce BUT reste assez similaire à son prédécesseur,
  mais nous avons ajouté une dimension « management » en plus de la
  formation technique.
  
  L’enseignement repose sur trois piliers majeurs :  un aspect
  scientifique pour l’analyse et la compréhension des risques et de
  leurs causes, un volet juridique et règlementaire, et enfin tout
  ce qui tourne autour des relations humaines.
  
  À noter que nous sommes un diplôme national, construit avec 18
  départements HSE, mais avec un tiers d’adaptation locale dans
  l’enseignement. Cela permet d’orienter le diplôme en fonction du
  territoire où il est obtenu, mais aussi en fonction des experts
  de l’université concernée pour mettre à profit leurs
  connaissances.
  
  À qui s’adresse-t-elle ?
  Le secteur HSE, ce sont tout d’abord des métiers tournés vers les
  relations humaines, l’empathie et la communication. Il est
  important d’en avoir conscience. Ce sont aussi des métiers qui
  plairont à ceux qui aiment comprendre des situations, mener des
  enquêtes, chercher des solutions pour améliorer les choses. Pour
  ceux qui souhaiteraient postuler, nous sommes ouverts au bac
  général, mais nous exigeons généralement au minimum une
  spécialité scientifique, qui nous semble nécessaire pour cette
  formation. Nous ouvrons également nos portes aux bacs
  technologiques comprenant un enseignement scientifique (STI2D,
  STL, et dans une moindre mesure ST2S).
  
  Quelles sont les particularités de ce BUT ?
  Nous sommes une formation universitaire et nous en sommes fiers.
  Nous avons une grande vigilance sur le contenu de nos
  enseignements, et les entreprises sont agréablement surprises
  quand elles découvrent tout ce que nous traitons avec nos
  étudiants.
  
  Mais la spécificité du BUT HSE repose essentiellement sur son
  organisation. Nous avons travaillé avec un laboratoire de
  l’université de Liège, spécialisé dans l’implémentation de
  l’approche par compétences dans le monde universitaire, pour
  concevoir son fonctionnement. L’idée, c’est qu’à la fin de chaque
  année, l’étudiant peut valoriser un niveau de
  professionnalisation.
  
  Pour cela, nous orientons la première année sur les types de
  situations locales, et durant la deuxième année nous commençons à
  réfléchir à l’entreprise. En fin de deuxième année, les étudiants
  sont en théorie capables de gérer tous les aspects HSE d’une
  petite PME. Et enfin, en troisième année, nous montons d’un cran
  avec le côté organisationnel, les risques spécifiques, les
  rapports avec la direction, etc. Ce fonctionnement par paliers
  permet chaque année de mettre en application, dans des mises en
  situation professionnelles, le contenu théorique abordé. Lorsque
  les étudiants arrivent dans le monde du travail, ils ont donc
  déjà un bagage solide. L’avantage par rapport à avant, c’est
  qu’avec un stage, l’expérience dépendait beaucoup de l’entreprise
  hôte. Désormais, la formation exige clairement que les étudiants
  soient passés par toutes les situations typiques que le
  préventeur peut rencontrer.
  
  Que deviennent vos élèves à l’issue de cette formation
  ?
  Conformément à la consigne donnée par le Ministère, nous
  poursuivons l’objectif d’avoir une moitié d’élève qui décide de
  poursuivre ses études pour acquérir une spécialisation en master,
  et l’autre moitié qui se dirige vers l’insertion
  professionnelle.
  
  Pour celles et ceux qui poursuivent jusqu’au bac+5, les écoles
  d’ingénieur en gestion des risques leur sont ouvertes, mais aussi
  des masters qui leur permettront de se spécialiser par exemple en
  ergonomie, génie de l’environnement ou sécurité globale.
  
  Beaucoup d’étudiants deviennent des préventeurs généralistes.
  Cela les amène à gérer les aspects santé travail, la sécurité des
  installations, etc. Avec souvent d’autres missions
  complémentaires confiées par l’entreprise, car le domaine HSE est
  à la croisée de nombreuses disciplines.
  
  Mais il y a aussi des postes plus spécialisés, avec des étudiants
  qui vont aller sur des chantiers par exemple, avec une «
  casquette » SST ou Environnement. Nous sommes également approchés
  par les bureaux de contrôle, qui cherchent à remplacer les
  nombreux coordinateurs sécurité protection de la santé qui
  partent à la retraite, et considèrent que les profils HSE sont
  très adaptés pour ce métier-là.
  
  Certains se préparent également aux concours d’officiers
  sapeurs-pompiers professionnels, qui historiquement sont très
  liés à notre formation.