Malgré toutes les précautions prises pour assurer la sécurité, un vol a été commis sur le chantier. Il faut alors réagir vite.
Signaler le vol
Il est conseillé de porter plainte immédiatement auprès du commissariat ou de la gendarmerie du secteur afin de faciliter les chances d'élucidation.
Dans la cadre du protocole d'accord FFB/ Ministère de
l'intérieur, les procédures sont facilitées. Dans certains
départements, des procédures de signalement par courrier
électronique ont été mises en place. La FNTP (Fédération
Nationale des Travaux Publics) tient un fichier national des
matériels volés.
Les forces de l'ordre se sont en outre engagées à renforcer les
investigations de police technique et scientifique qui sont
réalisées dans les 24 heures qui suivent la déclaration du
vol.
D'où l'importance de laisser les lieux en
l'état, afin de permettre le relevé des empreintes
(digitales, pas ou pneus)
Votre assurance vous couvre-t-elle ?
En cas de vol, l'entreprise devra faire face à de multiples coûts :
- le coût de remplacement des matériaux et équipements volés
- le coût des réparations éventuelles si des dégradations ont été commises
- les éventuelles pénalités de retard
Le coût global du sinistre sera souvent largement supérieur à la valeur du bien volé.
Les garanties d'assurances classiques ne permettent pas de faire
face à l'ensemble de ces coûts.
Seul un contrat d'assurance "tous risques
chantiers" est susceptible de couvrir correctement
l'ensemble des dommages, mais son coût est souvent élevé.
Ces garanties peuvent être souscrites au cas par cas, en fonction des risques présentés par le chantier.
Par ailleurs, certaines compagnies d'assurance proposent des réductions tarifaires et des franchises minorées si l'entreprise a recours à des dispositifs de sûreté agréés.