Bien que la majorité des accidents sur la route soient causés par
les agissements des conducteurs, le matériel peut également avoir
un impact sur la manière de rouler et la prévention des
risques.
Les véhicules
Dans le cas où l’entreprise loue ou achète sa propre flotte automobile, plusieurs points doivent être pris en compte pour améliorer le confort des conducteurs et limiter les risques :
- le bon état général des véhicules
- le choix de véhicules adaptés à l’activité professionnelle et
aux déplacements (taille, aménagement, séparation des espaces,
PTAC…)
- l’entretien régulier des véhicules, avec un contrôle renforcé
de leur état en tout temps
- l’anticipation des trajets (de quels types, pour combien de
collaborateurs, à quelle fréquence…)
- l’équipement à bord
Ces données sont évidemment très variables en fonction de
l’organisation concernée, mais il est primordial de prendre le
temps de s’intéresser à chaque paramètre pour limiter les
risques. Une solution pratique pour les entreprises de grande
taille qui ont besoin de nombreux véhicules est de faire appel à
un gestionnaire de flotte ; celui-ci peut
veiller constamment à la maintenance et remplacer des véhicules
en mauvais état grâce à un contrat entre les deux parties.
Les équipements
La technologie permet aujourd’hui d’équiper les véhicules récents d’aides à la conduite destinées à améliorer la sécurité à bord. Voici quelques outils pouvant être utiles pour réduire le risque routier :
- l’ESP (Electronic Stability Program, aussi appelé ESC) permet
d’améliorer l’adhérence et la trajectoire du véhicule dans des
situations imprévues. L’outil repose sur un ensemble de capteurs
permettant d’agir sur l’évitement d’obstacles, la perte
d’adhérence et l’aide au virage.
- l’ASR (Anti-Slip Regulation), qui permet, sur le même
principe que l’ESP, de réguler l’accélération du véhicule pour
réduire la perte d’adhérence des roues motrices
- la boîte noire. Communément associée au domaine de
l’aviation, cet outil commence à intégrer la plupart des
véhicules récents et permet de transmettre le maximum de données
pour retracer plus facilement le déroulé d’un accident ou bien
pour une géolocalisation précise en temps direct.
- le détecteur de concentration. Grâce à une caméra, le
véhicule détecte la somnolence et la perte de vigilance du
conducteur et peut émettre un signal s’il détecte un
problème.
- le système anti-collision, permettant de mesurer les distances de sécurité entre les véhicules et d’avertir le conducteur, voire de freiner automatiquement si besoin.
D’autres outils d’assistance à la conduite existent, mais
attention cependant ; les aides à la conduite sont à utiliser
avec parcimonie, car elles invitent souvent les conducteurs à
relâcher leur attention. Les équipements doivent donc être
choisis individuellement pour leur utilité, afin d’éviter un
véhicule suréquipé potentiellement facteur de risques.