Les métiers du nettoyage et de la propreté vont encore connaître des évolutions significatives dans les prochaines années du fait du développement de démarches qualité et de développement durable et de l’élargissement de leurs activités.
Davantage de formation
Depuis plusieurs années, la filière propreté déploie des efforts
de formation. Du CAP au Master, une filière complète prépare aux
métiers de la propreté et des services associés. Contrats
d’apprentissage et de professionnalisation sont
plébiscités. L’objectif de la FEP est de passer de
3 500 à 4 900 jeunes en alternance d’ici 2015. La
certification « Propreté 2015, ambition
jeunes ! » a d’ailleurs été déployée pour
créer un réseau d’organismes de formation et de CFA
partenaires.
Du point de vue de la formation continue, la branche propreté
s’efforce d’apporter des certifications aux
salariés qui sont 2 sur 3 à n’avoir aucun diplôme. C’est un gain
pour le salarié en termes de reconnaissance et d’évolution de
carrière, mais aussi pour l’entreprise. En effet, selon l’étude
de l’Observatoire des métiers et des qualifications de la
propreté, l’obtention du CQP Propreté a apporté à 90%
des salariés une amélioration de leur technicité, de leur
relation client et un gain de temps.
Davantage de normes
En nettoyage, aucun diplôme n’est obligatoire pour créer une société. Il est néanmoins fortement recommandé de s’engager dans une démarche qualité avec la norme ISO 9000 pour approcher des domaines sensibles comme le milieu hospitalier ou chimique. Par ailleurs, l’Office de Qualification Professionnelle des Entreprises de Propreté et Services Associés (OQPEP) permet d’obtenir des certificats de qualification.
C’est au niveau de l’utilisation des produits que la réglementation se complexifie. Certains produits sont interdits pour certains usages. Par ailleurs, des précautions doivent être prises suivant la toxicité du produit comme le port de gants ou de masques par exemple.
La multiplication des normes est croissante. La recherche
de produits toujours plus performants amène des normes
de plus en plus spécifiques. De plus, la quête
d’amélioration des conditions de travail amène les
législateurs à régulariser les méthodes et les environnements de
travail des salariés de la propreté.
De
meilleures conditions de travail
Comme nous l’avons vu précédemment, une réflexion est menée concernant l’image du secteur et l’amélioration des conditions de travail : qualité de l’emploi et du parcours professionnel, prévention de la pénibilité et de l’usure professionnelle, revalorisation des rémunérations, etc. Une réflexion conjointe avec les donneurs d’ordres est ici indispensable, au même titre qu’un repositionnement du dialogue social dans les entreprises de propreté.