La mise en oeuvre du plan Vigipirate "Alerte Attentat" implique
une protection renforcée de tous les lieux accueillant du
public.
Ainsi, les responsables de lieux publics (gares, aéroports,
métros, enceintes religieuses, culturelles, touristiques,
lieux de congrès, complexes sportifs, etc.), d'administrations et
d'établissements scolaires doivent mettre en place une
surveillance accrue des bâtiments et des personnes. Les grands
établissements privés sont invités à prendre des mesures
similaires.
Les entrées sont susceptibles d'être filtrées et les sacs peuvent faire l'objet de contrôles. Dans les bus, trains, gares et aéroports, des messages de mise en garde sont largement diffusés et toutes les consignes à bagages vont être inspectées.
A l'approche des bâtiments pouvant accueillir de nombreuses personnes, il est interdit de stationner à proximité immédiate des issues, mais également sur les trottoirs. Tout stationnement non conforme est susceptible d'entraîner non seulement une verbalisation mais aussi, dans le contexte actuel, une mise en fourrière, voire l'intervention des artificiers du laboratoire central de la préfecture de police avec toutes ses conséquences matérielles.
Rappelons que les prémices des premiers plans d'alertes aux menaces terroristes remontent à 1978, lors des premières vagues d'attentats en France et en Europe.
A l'époque le dispositif se limite à une alerte centralisée
auprès des autorités administratives et des chefs
d’établissements publics et privés, leur demandant l’application
de mesures de vigilance appropriées.
C'est en 1995 qu'est instauré le premier plan Vigipirate. Deux
niveaux de vigilance sont créés : Vigipirate simple et Vigipirate
renforcé. En 2003, 4 niveaux d'alerte sont répertoriés par
couleur : jaune, orange, rouge et écarlate.
En 2014, les niveaux d'alerte ont été simplifiés à deux niveaux : niveau vigilance et niveau alerte attentat, symbolisés par des logos facilement identifiables
En savoir plus :
- Le plan Vigipirate, site portail du gouvernement