Quand le travail fait tousser et éternuer

La rhinite se manifeste souvent en premier par des éternuements, un nez qui coule ou qui se bouche. Elle peut sembler bénigne mais doit alerter, car elle augmente le risque de développer ensuite un asthme. Ce dernier entraîne des difficultés respiratoires plus sérieuses et peut devenir chronique si rien n’est fait. Les premiers signes apparaissent généralement dans les deux premières années d’exposition aux substances en cause.

 

Des substances très variées

Les agents responsables sont nombreux et concernent des métiers très différents. Dans l’alimentaire, les farines peuvent provoquer ces allergies. Dans les secteurs où l’on manipule des animaux, ce sont les protéines animales. Les moisissures, certaines teintures capillaires, les produits de nettoyage ou encore des substances chimiques comme les isocyanates peuvent également être en cause.

Boulanger, coiffeur, personnel de nettoyage, soignant, ou encore salarié de l’industrie… personne n’est totalement épargné.

 

Un repérage précoce essentiel

La fiche rappelle qu’une rhinite persistante qui survient au travail n’est jamais anodine. Plus la prise en charge est rapide, plus il est possible d’éviter l’aggravation et le passage vers un asthme. C’est pourquoi la vigilance des employeurs, des collègues et des médecins du travail joue un rôle essentiel.

 

La prévention passe par plusieurs leviers : réduire ou substituer les produits les plus sensibilisants, améliorer la ventilation des locaux, porter des équipements de protection adaptés et surtout informer les salariés. Une meilleure connaissance des risques permet d’agir plus vite et de protéger la santé respiratoire de chacun.

 

Avec cette nouvelle fiche, l’INRS actualise ses connaissances (elle remplace un document publié en 2008) et fournit aux acteurs de terrain un outil simple pour repérer et prévenir ces maladies respiratoires liées au travail.


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