Qu’appelle-t-on une posture sédentaire ?

On parle de posture sédentaire lorsque l’on reste assis, ou allongé, sur de longues périodes avec une dépense énergétique très faible. C’est le cas de nombreuses situations professionnelles : travail sur écran, accueil, conduite… Contrairement aux idées reçues : être sportif en dehors du travail ne suffit pas à compenser les effets d’un temps assis trop prolongé.

 

 

Quels sont les effets sur la santé ?

Le manque de mouvement entraîne une mauvaise circulation sanguine, des contraintes articulaires et musculaires (en particulier au niveau du dos). À long terme, le risque de développer des maladies cardiovasculaires, un diabète de type 2, de l’obésité, des troubles musculosquelettiques, voire certains cancers, est plus élevé. Des impacts sur la santé mentale sont également observés.

 

Comment bouger davantage au bureau ?

L’idéal est de rompre la position assise toutes les 30 minutes :
 

  • se lever pour prendre un appel,
  • faire quelques pas en allant chercher un document,
  • s’étirer ou marcher quelques minutes.
     

L’objectif recommandé est de rester moins de cinq heures par jour en posture sédentaire.

 

Quels aménagements peuvent aider ?

Les entreprises peuvent agir en repensant l’organisation et l’environnement de travail :
 

  • alterner les tâches assises et debout,
  • prévoir des réunions debout ou des pauses actives,
  • installer les espaces photocopies ou de pause un peu plus loin pour inciter aux déplacements,
  • proposer des bureaux assis-debout ou des équipements comme les vélos-bureaux.
     

 

Limiter la sédentarité au travail nécessite à la fois des changements d’habitudes individuels et des aménagements collectifs. Les services de santé au travail et les responsables de prévention peuvent accompagner les équipes pour mettre en place ces solutions simples mais efficaces.

 

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