Pourquoi moderniser les classifications ?

Les classifications professionnelles permettent de structurer les métiers dans chaque branche. Elles servent à :
 

  • fixer les niveaux de salaire,
  • définir les parcours professionnels,
  • organiser la gestion des compétences.
     

Mais dans plusieurs secteurs, ces grilles n’ont pas été révisées depuis plus de 20 ans. Elles ne correspondent plus toujours aux réalités actuelles du travail, ce qui complique les négociations et limite les possibilités d’évolution pour les salariés.

 

Un appel à projets pour accompagner les branches

Pour répondre à ces enjeux, un appel à projets a été lancé en 2024, avec une seconde vague en 2025. L’objectif : accompagner les branches qui souhaitent engager une révision ou une refonte de leurs classifications. Un million d’euros a été mobilisé pour soutenir les actions menées.
 

Le 27 juin 2025, le comité de sélection DGT/Anact a retenu 11 branches, qui bénéficieront d’un accompagnement financier. Certaines d’entre elles étaient suivies de près par les services du ministère du Travail en raison de blocages dans leurs négociations salariales.

 

Les 11 branches retenues

Les branches soutenues couvrent des secteurs très variés :
 

  • “Secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile”,
  • “Personnel sédentaire des entreprises de navigation”,
  • “Entreprises de services d’eaux et d’assainissement”,
  • “Golf”,
  • “Commerces de gros de l’habillement, de la mercerie, de la chaussure et du jouet”,
  • “Collaborateurs salariés des entreprises d’économistes de la construction et des métreurs-vérificateurs”,
  • “Prestataires de services du secteur tertiaire”,
  • “Pâtisserie, confiserie”,
  • “Expédition exportation de fruits et légumes”,
  • “Industrie du pétrole”,
  • “Publicité”.
     

Avec ce dispositif, les branches vont pouvoir rendre leurs classifications plus lisibles, plus justes, et mieux adaptées aux évolutions du travail. C’est aussi un moyen de renforcer l’attractivité des métiers, de sécuriser les parcours et d’appuyer les négociations sociales sur des bases plus solides.

 

 

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