Les polluants professionnels à l’origine de la BPCO
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a analysé les études scientifiques sur les liens entre BPCO et exposition aux polluants de l’air, regroupés sous l’acronyme VGPF (vapeurs, gaz, particules, fumées).
Elle constate que l’inhalation de ces polluants peut provoquer la BPCO et aggraver ses symptômes, surtout lorsqu’elle s’ajoute au tabagisme.
Des métiers et secteurs exposés
De nombreux secteurs sont exposés : mines, carrières, BTP, fonderies, sidérurgie, industries textile et chimique, ainsi que l’agriculture. Les polluants proviennent de réactions chimiques ou thermiques, de la combustion de matériaux ou de poussières organiques et minérales.
L’ANSES souligne la combinaison et la multiplicité des expositions, qui nécessitent des mesures de prévention adaptées.
Simplifier la reconnaissance professionnelle
Plusieurs tableaux de maladies professionnelles existent pour la BPCO, mais ils sont souvent restrictifs ou obsolètes. Cette diversité complique les démarches pour les assurés et les professionnels de santé.
L’ANSES recommande d’étudier la création d’un tableau unique, intégrant tous les métiers et expositions identifiés, afin de faciliter la reconnaissance de la maladie et l’accès aux droits.
Prévention et dépistage précoces
La BPCO progresse lentement et reste souvent diagnostiquée tardivement.
L’ANSES préconise de sensibiliser salariés et employeurs et de promouvoir le dépistage précoce, en médecine générale comme en médecine du travail, pour ralentir l’évolution de la maladie et améliorer la qualité de vie au travail.
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