Une charte de bonnes pratiques pour les achats de sécurité privée

Par Olivier Duran, Responsable communication, SNES (Syndicat national des entreprises de sécurité)

DOSSIER
SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Sécurité des lieux / 20/03/2013

Olivier Duran, Responsable communication du SNES (Syndicat national des entreprises de sécurité) promeut une plus grande sensibilisation des donneurs d’ordre.

Tout d’abord, j’aimerais souligner le caractère indispensable et incontournable des activités privées de sécurité aujourd'hui. Je crois que si elles n’étaient pas là, il faudrait les inventer. Les pouvoirs publics le reconnaissent et les accompagnent.

Nous travaillons sur une charte de bonnes pratiques pour les achats de sécurité privée, qui permettra d’équilibrer les rapports entre les prestataires et les clients, rapports qui sont difficiles, parfois conflictuels dans un contexte concurrentiel.

L’ensemble des partenaires et des acteurs de la branche y travaillent : l’AGORA des directeurs de la sécurité et le CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises) du côté des donneurs d’ordres, ainsi que l’ensemble des organisations représentatives du secteur et pas simplement celles qui sont au CNAPS mais bien au-delà.

Le président de la SNCF avait signé en 2008 une charte de bonnes pratiques d’achats durables et responsables avec le SNES.
Sur le modèle et les enseignements que nous en avons tirés, le préfet Jean-Louis Blanchou et l’ensemble des acteurs du métier et du marché de la sécurité privée sont en train de poser les bases d’une charte qui pourrait équilibrer durablement les relations prestataires/clients. Charte sécurité privéeLa présence des pouvoirs publics permet de faire participer des partenaires difficiles à mobiliser. Bercy est ainsi venu nous rejoindre accompagné de son équipe de la médiation et de la sous-traitance.

 

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