TMS et RPS : en cause, les conditions de travail

DOSSIER
ORGANISATION DE LA PREVENTION || Management SST / 16/01/2014

Contraintes horaires et organisationnelles, travail dans l'urgence, forte demande psychologique, manipulation de substances chimiques et biologiques... une étude de 2003 de la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) détaille les conditions de travail des personnels soignants non médecins (infirmiers, aides-soignants...). Ces travaux mettent en lumière une surexposition aux risques par rapport à la population générale. Depuis, la situation s'est encore aggravée

Risques professionnels en milieux de soins :  RPS

 

Risques professionnels en milieux de soins :  TMSLes expositions aux risques professionnels des personnels soignants en 2003
Selon les résultats de l’enquête SUMER menée conjointement en 2003 par la Direction générale du travail (Inspection médicale du travail) et la Dares, les personnels soignants non médicaux des hôpitaux (principalement infirmiers et aides-soignants), très majoritairement féminins, se distinguent nettement de l’ensemble des salariés par un cumul de contraintes horaires et organisationnelles. Ils signalent plus souvent que les autres salariés manquer de moyens matériels et devoir travailler dans l’urgence, notamment dans le secteur public. Ils sont également fréquemment exposés à diverses contraintes physiques. Plus que les autres salariés en contact avec le public, les personnels soignants sont exposés aux risques d’agression verbale et/ou physique. Du fait d’une demande psychologique élevée, ces personnels vivent plus souvent des situations de «jobstrain», susceptibles d’affecter leur santé.
Les infirmières et aides-soignantes sont plus exposées que les autres salariés à certains produits chimiques cancérogènes et aux radiations.

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