Un secteur sujet aux risques

DOSSIER
SECURITE DE LA PRODUCTION ET DES CHANTIERS || Sécurité de la production et des chantiers / 04/11/2022

Le secteur du bâtiment est très important pour l’économie française. Selon Avenir Santé Mutuelle, la France compte 578 759 entreprises de BTP, dont 94 % dans le bâtiment et 6 % dans les travaux publics. Elles emploient 1 098 994 salariés. Composé aussi bien de grands groupes que de petites entreprises et travailleurs indépendants, le secteur représente 150 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Mais paradoxalement, c’est dans ce secteur que le taux de sinistralité professionnelle - accidents graves, voire mortels - est supérieur à la moyenne. Selon l’INRS, il est « le plus à risque des secteurs d'activité du régime général de la Sécurité sociale ». Une prépondérance qui s’explique par le caractère manuel des métiers du secteur.

Une multitude de risques 

Un travailleur du BTP s’expose à plusieurs risques. De par la nature de leur activité, ceux-ci sont avant tout physiques. Un artisan peut se blesser sur les chantiers en se déplaçant sur un sol inégal ou comportant des obstacles ou en utilisant des outils dangereux ainsi qu’en maniant des machines. Dans le même ordre d’idée, l’utilisation fréquente de produits néfastes et chimiques est facteur de risque.

Ouvrier qui perce un mur

 

Des maladies professionnelles    

L’usure des tâches peut également entraîner des douleurs physiques, handicaps et plusieurs maladies professionnelles. La manutention de charges lourdes, de mauvaises postures de travail - torsions, accroupissement, gestes répétitifs - causent notamment des troubles psychologiques et musculosquelettiques (ou TMS) très fréquents. Ces affections concernent aussi bien les mains, les coudes et les épaules que les genoux. Enfin, le contact avec l’amiante par exemple peut entraîner des cancers chez les artisans. Au total, selon l’Assurance Maladie, 8 millions de jours de travail sont perdus chaque année.

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