La sinistralité pour les travailleurs du BTP a donc des origines variées : manutention manuelle, chutes de hauteur et de plain-pied, outillage à la main.
Accidents réguliers
Mais à quel point le secteur est-il accidentogène ? En 2016, l’Iris-ST avançait que pour les entreprises de moins de 20 salariés, un employé sur six avait été victime d’un accident du travail, soit un accident toutes les 2 minutes. Selon l’Assurance Maladie, en 2018, le secteur concentrait environ 14 % des accidents du travail, 5 % des accidents de trajet et 15 % des maladies professionnelles. Et en 2021, elle dénombrait 56 accidents pour 1 000 salariés.
Un reflux relatif
Malgré les risques plus élevés, le nombre d’accident diminue. Une
baisse générale des accidents du travail et maladies
professionnelles a été particulièrement constatée en
2020, pandémie de Covid-19 oblige (- 17,7 %). Celle-ci
doit tout de même être nuancée. Le secteur du BTP est celui qui a
enregistré la plus faible baisse (-12,8 %), avec 11 274 accidents
de travail de moins qu’en 2019.