Agir collectivement pour préserver le bien-être de ses collaborateurs

Raynald Levillain, responsable immobilier, sécurité et santé des salariés chez CESI revient sur les raisons de cette participation, présente le projet et ses retombées.

Pourquoi avoir décidé de candidater aux Prix des Leaders Bienveillants ?
La prévention est un sujet très important qui fait partie de l’ADN de CESI. D’ailleurs, tous nos parcours de formations sont constitués de blocs liés à la sécurité, à la santé et à la prévention des risques.
Nous avons décidé de participer pour valoriser nos engagements en matière de responsabilité sociétale, d’égalité homme/femme, de diversité ou encore d’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail. Nous avons également à cœur de valoriser le travail et l’engagement des équipes et des managers en charge au quotidien de tous ces sujets clés.

Quel projet avez-vous soumis au Prix des Leaders Bienveillants ?
Nous avons bâti un projet autour de grands axes liés à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail. L’objectif c’est de rendre l’ensemble de nos travaux accessibles aux 1 400 collaborateurs CESI.

Le premier axe concerne la digitalisation de tous les outils qui nous permettent de mettre en œuvre une bonne prévention des risques en toute transparence avec l’ensemble de l’équipe et des partenaires sociaux.

Le deuxième axe porte sur la mise en avant de notre culture de prévention en matière de santé et de sécurité en vue de la développer et de sensibiliser le plus grand nombre. Pour cela on a mis en place plusieurs leviers : des événements dédiés, des conférences, des webinaires…

Le troisième axe est dédié à la gestion des RPS puisque, dans l’enseignement supérieur, nous sommes soumis à un ensemble de risques physiques mais aussi psychologiques. Pour cela, nous avons mis en place une revue annuelle des risques psychosociaux qui est élaborée en se basant sur des interviews et des échanges entre les managers et les collaborateurs.

Le quatrième axe est un plan sûreté à destination de nos collaborateurs et de nos étudiants. C’est un sujet qui nous préoccupe tout particulièrement et pour lequel nous souhaitons agir autant que possible.

Le cinquième axe est ce qu’on appelle l’efficacité organisationnelle. Ici l’idée est de réfléchir à notre meilleure organisation de travail pour que les collaborateurs se sentent bien à leur poste. Côté télétravail, nos collaborateurs bénéficient de 8 jours dédiés maximum par mois. Côté présentiel, nous avons mis en place une organisation permettant à tout un chacun de se sentir bien au bureau à l’image d’un flex office imaginé en collaboration avec l’ensemble de l’équipe.

Le 6ème et dernier axe se rapporte à l’exemplarité en termes de sécurité de nos bâtiments. Nous avons déterminé un certain nombre d’indicateurs en la matière et l’objectif est de les remplir à 100% pour anticiper au maximum la survenue d’un quelconque risque.

Quels ont été les retours suite à la mise en place de ces diverses actions ?
Nous avons intégré un baromètre au sein de nos entretiens annuels et on a eu de très bons retours que cela soit au niveau de la compréhension des objectifs, des sujets, des valeurs ou sur la motivation même de nos collaborateurs (équilibre vie pro / vie perso, ambiance, environnement de travail…). 80% d’entre eux sont à chaque fois satisfaits de leur année à CESI, nos taux d’accidents du travail et d’absentéismes sont très faibles. Evidemment, tout ça ne nous empêche pas d’avoir parfois des sujets d’attention que l’on traite avec les managers et les directions régionales.

Ces mesures mises en place depuis 2 ans sont donc extrêmement satisfaisantes, les verbatims et enquêtes menées auprès de nos collaborateurs le montrent.

Pourquoi est-ce essentiel pour une entreprise de mettre en place ce genre de mesures ?
C’est une obligation de l’employeur de s’assurer de la santé physique et mentale de ses collaborateurs et c’est quelque chose qui est véritablement inscrit dans l’ADN de CESI. On le sait, un collaborateur qui est bien dans son travail c’est une réussite qui est collective.
Et puis, c’est aussi un sujet d’attractivité. La génération Z y est très sensible et elle a bien raison de l’être.