La réforme de la loi fondatrice de la médecine du travail est
plutôt pauvre en changements. Ce qui peut se comprendre quand on
sait que l’organisation française peine à satisfaire les besoins
de santé au travail. Certaines potentialités ont néanmoins pu
être observées. Parmi celles-ci, Hubert Seillan a noté la
nécessité pour les services interentreprises de passer des
contrats avec les autorités administratives pour se soumettre à
cette réforme. Ils doivent en effet adopter un fonctionnement
plus participatif de manière à faire une analyse des besoins de
santé au travail dans les entreprises et les branches, les
évaluer et placer des priorités. C’est une approche innovante
plus réelle et territoriale.
Au sommaire de cet ouvrage :
- Le passé comme explication du présent et du futur
- Le processus de la réforme
- La loi du 20 juillet 2011